le Jeu Très Très Con, mais pas sur Internet

Publié le par marie!



Les Exotiens, le dimanche, quand ils s'ennuient, ils se réunissent. Comme ça :






Nous, on est pas comme ça. Quand on nous dit qu'il y a une réunion d'Exotien, on y va. On est des sortes de wannabe Exotiens, on s'intègre.

On pourrait croire qu'ils se réunissent comme ça, histoire d'entonner un ou deux chants patriotiques en levant haut dans le ciel leurs voix fortes, vibrant sur un seul et même accord. Ce serait beau. Mais ils ne font pas que ça, mauvaises langues. Parce qu'en ce moment, c'est la Mercè, et comme toute fête  Exotienne, ça dure 10 jours. Hier soir, par exemple, il y avait Syd Matters et Asa en concert gratuit, en plein coeur de la ville.  Bref.

Les Exotiens, en dimanche de Mercè, ils se disent "tiens, ce matin, si on se grimpait dessus? ".



Oui, c'est étrange. Comme ils sont beaucoup à vouloir se grimper dessus, entre deux chants patriotiques, ils s'arrangent pour que tout le monde puisse y aller. En effet, vu comme ça, de loin, ça a l'air fichtrement drôle, leur affaire.




Le public fait des oooh et des aaaah, quelques HiiiiIIIIi, mais surtout beaucoup de Shhhhhh. Au début, moi je pensais que c'était pour qu'on ferme nos petites bouches de wannabe Exotiens, pour le coup pas du tout intégrés puisqu'on était là, lâchant les aaah à chaque tremblement de genou. Mais en fait non. Shhhh, c'est le bruit qu'il faut faire quand le tas est très très haut, et qu'on sent que ça devient chaud pour leurs derrières tout tremblotants. Imagine voir un peu l'effet que ça fait quand tu as l'impression que des milliers de personnes te disent de te taire en même temps. Ben on a plus fait Aaaah du tout, même si c'était pas pour ça.

Là où ça rigolait plus du tout, c'était à ce moment-là :



Oui, quand même. Si tu regardes bien sur les côté de la tour humaine, y'a deux petites gamines qui grimpouillent pour arriver tout en haut. Une fois là-bas, y'en à une qui se met à quatre pattes sur les épaules de ses copines, et l'autre est sensée lui passer pardessus et redescendre. Oui, quand même (bis).

C'est bête, mon appareil n'a plus eu de batterie après ce moment palpitant. Parce qu'en fait, là, deux secondes après, ils se sont tous cassé la gueule. Tous. Oui, quand même (ter).

C'était comme une vision d'horreur pour nous, pauvres Français pas du tout habitués à voir des gens se grimper dessus comme ça. On a encore plus fait AAAAAAAAAAH, jusqu'à ce qu'on réalise que les Exotiens faisaient plutôt des aplaudissements. Ah, bon, ben bravo alors. J'ai encore en mémoire l'air terrorisé de la gamine qui grimpait quand elle à réalisé que ça tremblait de partout et qu'elle aurait pas le temps de redescendre pour sauver ses petites fesses. Apparement on a eu de la chance, il n'y a pas eu de mort cette fois.

Ah, qu'est-ce qu'on s'amuse en Exotie.

Non mais blague à part, c'était très impressionnant. D'autant plus qu'il y avait trois équipes différentes. Un sorte de battle de Tas-d'Humains, mais accompagnées par un orchestre de flûtes. Moins bling-bling, en somme. Et bien sûr, les photos ici, c'est l'équipe qui a perdu. C'est là qu'on voit que je ne suis pas encore exotienne : je mise sur les mauvais chevaux tas. Ceux d'après nous ont fait une tour très très très haute, si mes souvenirs sont bons, c'était deux étages plus haut que la photo. Oui, quand même (encore). 


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