slow motion
Ou le bonheur des matins lents et gluants.
INT, Matin, mon-chez-moi
Personnages : Moi, mon Pimp-my-mac, mon canapé et mon peignoir
Problématique : Se lever après midi, c'est ça le bonheur?
Par matin, j’entends de 12 à 15, voire 16h. C’est honteux, je sais. La France qui se lève tôt, tout ça…c’est pas moi. Je suis une feignasse qui s’assume. Le genre de fille à ne pas brusquer pendant 3 bonnes heures après le réveil. Les jours fermés, j’entends, il est certains que ce genre d’attitude ne convient absolument pas aux attentes de sociabilité et d’efficacité qu’impliquent les cours ou le travail. Mais je m’en sors bien, j’avoue avoir tout loisir de respecter mon rythme mou naturel : je travaille la nuit, et les cours suivis ont certainement été mis en place par des personnes sensées : rien avant 10h. mais ça reste très tôt, l’aube, l’orée du jour.
Alors, oui, c’est un rythme hivernal, une ode à la lenteur molle représentative des températures extérieures. Je conçois aisément le bonheur que l’on peut ressentir à se lever tôt et à marcher dans le soleil encore tiède d’une moite matinée d’été. Ça m’est même arrivé. Mais de grâce, qu’on me laisse me mouler au canapé une fois les températures passées sous la barre fatidique des 10°. Cette barre symbolique atteinte, nous entrons, moi et mon peignoir mou, dans une période de grande communion. Encore ébouriffée de l’oreiller moelleux qui accueille mes nuits, je saute dans l’étoffe molle, enfile les chaussettes adéquates à cet ensemble totalement glamour, et me fond pour une durée non déterminée dans les rayures de mon canapé.
Juste là, par la fenêtre, j’entrevois dans un lointain flou artistique des éléments de climat européen me laissant perplexe, surtout composés d’eau, de froid, de vent…rien de ragoûtant, et me plonge dans une somnolence étudiée sur bruit de fond télévisuel et tapotis de clavier. Je farfouille lentement mes mails et autres sites préférés, claviotes quelques idées pour le présent blog, en remanie d’anciennes, guettant tout de même du coin de l’œil (je suis responsable moi, monsieur) le tic-tac de l’horloge annonciateur de l’heure fatidique où il faudra plonger ce petit corps endormi dans le froid de la salle de bain.
C’est dans cet état d’esprit douillet que j’ai un jour surpris une émission filmant de géniaux Hollandais ayant mis en place une société, un club, un regroupement très sérieux de personnes merveilleuses. Partant du principe que les boulots actuels ne respectent scandaleusement pas le rythme naturel de chacun, ils ont donc institué les emplois comprenant horaires flexibles et même heures de siestes. Et visiblement ça fonctionne. Je tiens cependant à préciser mon aversion pour la sieste : la journée, c’est pas fait pour dormir. Enfin, j'entends, pas une fois qu'on s'est déjà levé. Je comprends que certains vénèrent ces instants où l’on se laisse couler, comme ça, au milieu de la journée, pour repartir de plus belle, mais je n’en suis pas du tout adepte. Ça me rend molle, bougonne, ça m’angoisse et ça m’empêche de m’endormir le soir. Non à la sieste. Mais pour le reste du programme, j’adhère. Rien avant 10, voire 13h, c’est pas ça la vie ? Bon, soit, je n’adhèrerai au programme que l’hiver. 'sont forts ces Hollandais.
INT, Matin, mon-chez-moi
Personnages : Moi, mon Pimp-my-mac, mon canapé et mon peignoir
Problématique : Se lever après midi, c'est ça le bonheur?
Par matin, j’entends de 12 à 15, voire 16h. C’est honteux, je sais. La France qui se lève tôt, tout ça…c’est pas moi. Je suis une feignasse qui s’assume. Le genre de fille à ne pas brusquer pendant 3 bonnes heures après le réveil. Les jours fermés, j’entends, il est certains que ce genre d’attitude ne convient absolument pas aux attentes de sociabilité et d’efficacité qu’impliquent les cours ou le travail. Mais je m’en sors bien, j’avoue avoir tout loisir de respecter mon rythme mou naturel : je travaille la nuit, et les cours suivis ont certainement été mis en place par des personnes sensées : rien avant 10h. mais ça reste très tôt, l’aube, l’orée du jour.
Alors, oui, c’est un rythme hivernal, une ode à la lenteur molle représentative des températures extérieures. Je conçois aisément le bonheur que l’on peut ressentir à se lever tôt et à marcher dans le soleil encore tiède d’une moite matinée d’été. Ça m’est même arrivé. Mais de grâce, qu’on me laisse me mouler au canapé une fois les températures passées sous la barre fatidique des 10°. Cette barre symbolique atteinte, nous entrons, moi et mon peignoir mou, dans une période de grande communion. Encore ébouriffée de l’oreiller moelleux qui accueille mes nuits, je saute dans l’étoffe molle, enfile les chaussettes adéquates à cet ensemble totalement glamour, et me fond pour une durée non déterminée dans les rayures de mon canapé.
Juste là, par la fenêtre, j’entrevois dans un lointain flou artistique des éléments de climat européen me laissant perplexe, surtout composés d’eau, de froid, de vent…rien de ragoûtant, et me plonge dans une somnolence étudiée sur bruit de fond télévisuel et tapotis de clavier. Je farfouille lentement mes mails et autres sites préférés, claviotes quelques idées pour le présent blog, en remanie d’anciennes, guettant tout de même du coin de l’œil (je suis responsable moi, monsieur) le tic-tac de l’horloge annonciateur de l’heure fatidique où il faudra plonger ce petit corps endormi dans le froid de la salle de bain.
C’est dans cet état d’esprit douillet que j’ai un jour surpris une émission filmant de géniaux Hollandais ayant mis en place une société, un club, un regroupement très sérieux de personnes merveilleuses. Partant du principe que les boulots actuels ne respectent scandaleusement pas le rythme naturel de chacun, ils ont donc institué les emplois comprenant horaires flexibles et même heures de siestes. Et visiblement ça fonctionne. Je tiens cependant à préciser mon aversion pour la sieste : la journée, c’est pas fait pour dormir. Enfin, j'entends, pas une fois qu'on s'est déjà levé. Je comprends que certains vénèrent ces instants où l’on se laisse couler, comme ça, au milieu de la journée, pour repartir de plus belle, mais je n’en suis pas du tout adepte. Ça me rend molle, bougonne, ça m’angoisse et ça m’empêche de m’endormir le soir. Non à la sieste. Mais pour le reste du programme, j’adhère. Rien avant 10, voire 13h, c’est pas ça la vie ? Bon, soit, je n’adhèrerai au programme que l’hiver. 'sont forts ces Hollandais.